Paris 1928. Ce sont encore «les Années folles», cette période extraordinaire de l’après-guerre.
Le Figaro nous propose quatre extraits de films signés et tournés juste avant la grande dépression. Par ces temps de confinements, c’est un vrai bol d’air.
«Artisan du cinéma» comme il se définissait lui-même, André Sauvage était tout à la fois musicien, écrivain et cinéaste. Ce Bordelais qui avait déjà filmé la Grèce était monté à Paris avant la guerre pour en capturer la beauté avec son caméscope. Tel un peintre composant des études, Sauvage nous a livré une succession de courts-métrages qui nous emmènent des ports de Paris à la Petite Ceinture en passant par les îles de la Seine, de la Tour Saint-Jacques à la Montagne Sainte-Geneviève
Comment se déplaçait-on à Paris en 1928? Cet extrait nous montre l’étonnante cohabitation de calèches et leurs chevaux, d’automobiles, de petits autobus et de piétons.
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Bien avant La Terre vue du ciel de Yan Arthus Bertrand, André Sauvage savait user des prises de vues aériennes, pour lesquelles il emportait son caméscope en haut des monuments, sur les toits des immeubles et les balcons.
Paris était déjà la capitale de la mode 1928. Impossible donc de ne pas vous montrer les tenues en vogue à cette époque! Le chapeau est omniprésent pour les hommes comme pour les femmes, même pour les enfants des beaux quartiers.
Les enfants. À tricycle, avec des cerceaux, jouant à la corde à sauter, à la balançoire. De tous âges et de toutes conditions sociales.
Source : Le Figaro
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